Lovely Love Lie de Kotomi Aoki est une série que j’aime relire assez souvent. Je suis tombée dessus par hasard il y a deux ans, sans connaître l’autrice. Je la connaissais de nom, notamment grâce à ses précédentes séries qui ne m’avaient pas vraiment intéressée à l’époque.
Mon avis sur Lovely Love Lie de Kotomi Aoki
Pour faire simple, Lovely Love Lie est une série évoluant dans le domaine de la musique. L’industrie est hyper bien décrit, et nous sommes efficacement happés dans ce monde et ce pendant 21 tomes. Malgré la longueur de ce shōjo, pas de rebondissement cousu de fil blanc, la romance n’est qu’un aspect sous-jacent de la série tant on est focalisé sur le développement de tous ces passionnés de musique.
Lovely Love Lie a été une très bonne surprise que j’ai seulement découverte récemment. La série m’a rendue curieuse et j’ai fini par lire les précédentes séries de l’autrice. Celles-ci sont moins abouties que Lovely Love Lie, ou plus récemment, que Don’t Fake your Smile.
Une description fouillée de l’Industrie Musicale
Dans Lovely Love Lie, le lecteur va suivre plusieurs groupes de musique du Japon. On ne peut qu’apprécier le réalisme de la série sur le monde de la musique. Aoki Kotomi, va décrire à la fois le côté business de l’industrie, la passion et l’art qui habitent les musiciens, les compositeurs, producteurs, ainsi que tous ceux qui touchent de près ou de loin à la scène musicale.
L’industrie musicale est le thème le mieux décrit dans cette série. La série commence avec la découverte de la voix de Riko dit “Mush” par Takagi le producteur de Crude Play et de Mari. Un aspect intéressant tout au long de la série est la construction du groupe Mush & co. Du lancement médiatique du groupe, du premier single, des passages télé, à la pub Pepsi, et faire en sorte que le groupe dure. L’auteur a fait un gros travail de recherche, comme Riko et ses amis, on est conscient des chiffres, des risques.
J’ai aussi apprécié la seconde partie de la série qui insiste sur le fait qu’il ne suffit pas d’être bon en musique pour réussir. Les membres de Crude Play ne sont peut-être pas les meilleurs musiciens, mais l’émotion retransmit en concert font d’eux un excellent groupe. Il n’y a en réalité pas de recette magique pour qu’un groupe marche.
La composition et la qualité de la musique restent le cœur de l’industrie musicale… Quel que soit le business développé autour.
Bien développé et représenté, on rencontrera une grande variété de groupe : une chanteuse solo, des boys band, un groupe de rock. Mais aussi les producteurs, les producteurs télé, des journalistes ou encore l’influence des fans.
La touche de romance centrale dans Lovely Love Lie
L’histoire débute sur la fin de l’histoire entre Aki et Mari. Ils sont ensemble depuis longtemps, mais de façon non-officiel. Aki lui compose des chansons sous le manteau et leur relation est tendue à cause de sa relation avec Takagi. Mari va s’accrocher longtemps à cette relation, et s’imagine qu’il va finir par lui revenir jusqu’au bout. Aki sort détestable de sa relation avec Mari. Il a des pensées négatives et violentes envers Mari, et il me semble que sa relation avec Riko lui redonne un nouveau souffle.
La relation Aki-Riko démarre comme une mauvaise blague : une accroche de drague nulle. Au début, Aki ne souhaite pas avoir de copine qui a un lien avec le monde de la musique. Néanmoins, il va finir par tomber amoureux d’abord de sa voix, et s’en voudra rapidement de ne pas avoir remarqué son talent avant. Entre eux deux, la musique est un vrai amplificateur de la relation, contrairement à la relation Aki/Mari où la musique a détérioré la relation. Dès le début, Aki compose pour Riko.
D’autres couples et sentiments amoureux sont présents tout au long de la série. Cela a tendance à rythmer la série, mais reste toujours en arrière-plan. Je pense notamment à la relation entre Shinya et la manager du groupe de Mush & co.
Un récit d’amitié et une belle variété de personnages
Parmi tous ces passionnés de musique, ce qui ressort de Lovely Love Lie, c’est la relation d’amitié entre tous ces personnages. Le parallèle entre comment les membres des groupes Crude Play et Mush & Co. ont géré leur amitié et leur groupe est le ciment de la série.
Lovely Love Lie contient une grande variété de personnages, tous touchant. Aki et Mush sont les personnages principaux, mais j’ai été touchée par les doutes de Mari. Mais aussi par l’évolution de Shun, à travers son amitié pour Aki et ses doutes sur le futur de Crude Play sans son meilleur ami.
Les dessins de Kotomi Aoki
Bien que je n’apprécie pas forcément ses dessins de prime abord, on s’habitue à son style graphique assez facilement. J’ai néanmoins beaucoup aimé voir les croquis de ses dessins ou l’explication derrière une couverture qu’elle aime à nous décrire dans ses tomes. Cela donne vraiment plus de relief à son style. Finalement, qu’importent les dessins, car l’histoire en vaut bien la peine.
À noter que la série a eu le droit à un drama ou un film, et bien entendu une pub Pepsi que l’on peut voir dans la série !
Résumé de Lovely Love Lie
Musicienne et fan du groupe Crude Play, Riko fait la connaissance involontaire d’Aki, le compositeur de son groupe préféré. Ce dernier vit de plus en plus mal sa position confidentielle au sein du groupe et sa vie sentimentale tumultueuse et secrète avec la chanteuse Mari. Un concours de circonstances et un coup de foudre vont leurs permettre d’entrer dans un univers auquel ni l’un ni l’autre ne s’était préparé. Mais le jeune homme cache sa profession à sa bien-aimée. Un mensonge pouvant être lourd de conséquences…
Titre : Lovely Love Lie
Auteur : Kotomi Aoki
Traducteur : Florent Gorges
Édition : Soleil Manga
Collection : Shojo
Série : 21 tomes
Année d’édition : 2011
Thèmes : Musique, Romance, Business
Titre original : カノジョは嘘を愛しすぎてる
Kanojo wa Uso wo Aishisugiteru
Source – Soleil Manga