Décembre te met la pression pour réussir ton année ? La fin d’année arrive toujours avec les mêmes injonctions. Faire le bilan. Tirer des leçons. Se fixer des objectifs. Comme si tout devait être clair, net, et décidé avant minuit le 31 décembre.
Et si on faisait autrement ? Pas de grand bilan. Pas de plan parfait.
Juste un moment pour ralentir et se retrouver.
La fin d’année n’est pas un verdict. C’est un seuil.
On nous a appris à lire le calendrier comme une ligne droite. Objectifs atteints ou non.
Cases cochées ou laissées vides. Mais une année dans notre vie personnelle n’est pas un to-do list.
Elle ressemble plutôt à un seuil. Un endroit où l’on s’arrête un instant, non pas pour juger, mais pour écouter : Ce qui fatigue. Ce qui tient encore. Ce qui demande à être ajusté.
Faire le bilan n’a de sens que s’il est honnête et doux. Sinon, ce n’est qu’une autre façon de se mettre la pression.
Ralentir n’est pas renoncer
Changer de rythme ne signifie pas abandonner. Cela signifie refuser la précipitation automatique. C’est accepter que :
- tout ne se clarifie pas en décembre,
- certaines décisions mûrissent dans le silence,
- le corps et l’esprit n’avancent pas toujours au même tempo.
Ralentir, c’est parfois préparer sans planifier.
Laisser de la place.
Respirer avant de repartir.
Le corps sait avant la tête.
À la fin de l’année, le corps parle souvent plus clairement que les listes :
- Fatigue accumulée.
- Épuisement mental.
- Envie de bouger autrement, plus doucement ou plus régulièrement.
Écouter ces signaux, ce n’est pas faire moins. C’est faire autrement. Changer de rythme, ce n’est pas une faiblesse. C’est une forme de lucidité.
Mes résolutions : moins de contrôle, plus de présence
Cette année, je ne cherche pas à devenir une version “améliorée” de moi-même. Je cherche à être plus juste avec ce que je suis.

De mon côté, j’aime bien poser tout ça visuellement. J’ai créé un template Canva très simple pour faire un moodboard de l’année sans objectif, sans pression. Tu peux le télécharger et l’utiliser comme tu veux. Ou pas. Télécharger le template de moodboard
Concrètement, j’ai envie de :
- faire plus attention à l’argent, être plus économe, plus consciente du futur,
- parler italien, sans pression de performance,
- voyager seule, même sans raison particulière,
- bouger, randonner, être dehors,
- retrouver ma créativité, sans objectif de résultat,
- lire plus, lire mieux, lire lentement,
- être plus gentille avec moi-même,
- romantiser ma vie, les détails, le quotidien.
Professionnellement, j’ai envie d’évoluer, de m’affirmer, de prendre ma place. Trouver les ressources, internes et externes, pour le faire.
Je souhaite tester. Prendre des risques. Dire oui à certaines opportunités, non à d’autres. Sans tout contrôler. Parce qu’on ne peut pas tout contrôler.
Lâcher prise, tester, saisir ce qui vient
Il y a une chose que j’apprends lentement : tout ne se décide pas en janvier. Ni en septembre. Une année est faite de hauts, de bas, de détours imprévus. Et parfois, les plus belles choses arrivent quand on arrête de vouloir tout maîtriser.
Lâcher prise, ce n’est pas renoncer à ses ambitions. C’est accepter que le chemin ne soit pas linéaire.
Prendre des risques.
Essayer.
Se tromper.
Recommencer autrement.
Ce que je choisis pour la suite
Des journées moins pleines. Des marches sans destination. Des lectures lentes.
Des vêtements confortables et joyeux. Un rythme qui laisse respirer.
Pour vivre mieux, avec plus de légereté. En avancant dans la bonne direction, quoi qu’il arrive dans les prochaines semaines.
En Conclusion : avancer sans se violenter.
La fin d’année n’est pas une obligation de clarté. C’est une invitation à l’écoute.
On n’a pas besoin d’avoir toutes les réponses. Juste d’avancer avec un peu plus de douceur, de liberté et de courage. Se retrouver, ce n’est pas revenir en arrière. C’est parfois la manière la plus honnête d’aller de l’avant.
Ralentir, ce n’est pas renoncer à ses ambitions, c’est choisir une manière plus juste d’avancer.

