L’intrigue de Pour le pire, est plutôt originale ! Un fonctionnaire de l’assistance sociale va proposer à une tueuse en série de l’épouser afin de lui soutirer des informations sur le lieu où elle a caché des corps. Les deux protagonistes jouent un jeu dangereux à qui trompe le mieux l’autre.

Critique pour le pire

Titre : Pour le pire

Auteur : Taro Nogizaka
Traducteur : Yohan Leclerc
Edition : Glenat

Collection : Seinen
Série : 1 tomes (en cours)
Année d’édition : 2021
Thèmes : Suspense, Thriller, Psychologie

Titre original : 夏目アラタの結婚

Résumé de Pour le pire de Taro Nogizaka

Un vrai thriller psychologique

“Le clown de Shinagawa” avait défrayé la chronique lors de son arrestation : cette tueuse en série corpulente, déguisée en clown, avait découpé et caché les corps de ses victimes… Pour aider l’enfant d’une victime à retrouver la tête de son père, Arata Natsume, assistant social, va la rencontrer. Mais contre toute attente, une frêle et fragile jeune fille arrive en face de lui. Est-elle vraiment un monstre sanguinaire ? Pour le savoir, Arata va devoir se livrer à un jeu dangereux en se prétendant amoureux d’elle…
Une héroïne serial killer, mythomane, psychopathe, mais néanmoins sensible et attendrissante… Comme Arata, vous succomberez vite aux charmes venimeux de cette héroïne hors du commun, et suivrez avec intérêt cette enquête qui n’est pas sans rappeler Mindhunter. Et comme toujours, les traits de Nogizaka sculptent avec réalisme toute la beauté et la noirceur de l’âme humaine !

source : Glénat

Mon avis sur le seinen Pour le pire

Pour le pire, porte bien son nom ! Pour retenir l’attention de Shinju, affreuse “sérial killeuse”, et qu’elle lui dévoile où elle a caché le reste de ses victimes, Arata va lui promettre de l’épouser sur un coup de tête. Ne sachant pas trop dans quoi il s’embarque, il comprend rapidement sa fascination face à la personnalité de la tueuse, et on se rend bientôt compte qu’il entre dans un double-jeu qui peut lui être fatal.

À travers une vitre, Shinju et Arata vont se tester, s’aguicher, se duper ! J’ai aimé ce côté pression psychologique avec une atmosphère malsaine permanente. J’ai d’ailleurs fini par être autant fascinée qu’Arata par Shinju. Le personnage de la tueuse est vraiment bien développé, et bien que je suis convaincue de sa culpabilité, j’aimerais en savoir plus sur elle.

Néanmoins, même si j’apprécie l’aspect thriller de “Pour le pire”, je ne suis pas certaine d’aimer si cela se transforme en comédie romantique ! À voir le twist que va proposer l’auteur, cela m’intrigue ! Je ne connais pas l’auteur, à mes risques et périls donc !

Coté graphisme, le style m’a un peu déstabilisé au début, après tout c’est la première série que je lis de cet auteur. Je n’arrive d’ailleurs pas à savoir si je suis fan ou pas les planches de l’auteur, certaines mimiques de Shinju sont affreuses, mais c’est dans la logique de la série après tout ! Néanmoins, je dois reconnaître que les regards des personnages, les planches où la double personnalité de Shinju est représenté sont vraiment convaincantes et puissantes. À noter, les couvertures des tomes sont vraiment très belles !

Je lirais probablement la suite !

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