Il y a quelques jours, Nico de Club-Shojo m’a proposé de réfléchir à mes héroïnes inspirantes, ou plutôt au personnage de shōjo qui m’inspire le plus et/ou qui pourrait être mon modèle. Depuis 2013, Club-Shojo organise leur Semaine du Shojo auquel j’avais participé l’année dernière avec le thème de l’évasion et du voyage.

Le personnage féminin de Shojosei qui m’inspire le plus

Actuellement, le personnage de josei le plus inspirant pour moi est Kaoru Aoki dans And & de Mari Okazaki.

Kaoru Aoki dans & And

Kaoru est mon modèle du moment. Cette femme est une battante qui décide de changer de carrière en ouvrant un salon de manucure, et par la même occasion évoluer sentimentalement.

Malgré ses hésitations et les paroles pour la décourager des hommes et des femmes de son entourage, Kaoru tient bon jusqu’ici.

Ce qui me plait dans son personnage est sa confrontation au monde du travail et aux attentes qu’on a des femmes à partir d’un certain âge. Sa vie sentimentale lui fera aussi se remettre en question. Entre questionnement et pression de la société, Kaori se bat pour trouver son bonheur sans sacrifier ses rêves.

Ensuite, pour aller plus loin, j’ai remonté le temps et réfléchis à plusieurs femmes dans les mangas qui m’ont inspiré au fur et à mesure que j’en lisais.

Les types d’héroïnes inspirantes dans les shōjos et les josei

Le type de femme Josei 1 : Office Ladies

Sumire Iwaya dans Kimi wa Pet

Je crois que Kimi wa Pet est le premier manga lu où l’héroïne travaillait, ne faisait pas de concession sur son travail et sa situation, et se mettait en priorité.

Sumire Iwaya est une rédactrice pour un journal majeur, est une femme qui a privilégié sa carrière. Bien qu’elle présente un visage extérieur froid pour réussir dans une société masculine, elle est plutôt douce et n’assume pas forcément sa personnalité en dehors du travail et ses passe-temps “risible”. Elle est aussi plus grande que la plupart des hommes de son entourage. Souffrant de ce qu’elle considère comme un manque de féminité et un échec, elle est dépressive et montre des signes d’anxiété.

Titre : Kimi Wa Pet
Mangaka : Ogawa Yayoi
Editeur : Kurosawa

Hotaru Amemiya dans Hotaru

Hotaru confirme mon inspiration d’héroïne qui travaille ^^. Elle a un air de Sumire mais a une époque son personnage m’a aussi inspiré.

En semaine, Hotaru Amemiya travaille dans une entreprise de design. Le reste du temps, elle préfère passer son temps à trainer à la maison à boire de la bière dans son pantalon usé, la bière à la main. Elle va se retrouver à cohabiter avec son chef qui la surnomme “poisson séché” car elle ne s’intéresse pas aux hommes et va la guider vers une vie un peu plus passionnante.

Titre : Hotaru
Mangaka : xxx
Éditeur : Kana

Héroïnes inspirantes Shojo/Josei 2 : les passionnées

Yamaguchi « Yankumi » Kumiko dans Gokusen

Yamaguchi est la délirante professeur de mathématiques, et accessoirement unique héritière d’un clan yakuza. Son personnage m’a marqué parce qu’elle vit sa passion en dehors de son milieu d’origine et avec la bénédiction de sa famille.

Déjantée, et un peu naïve, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mais l’intérêt du personnage, c’est qu’elle a bon fond et donne tous pour ses élèves. Par contre, comme GTO, aucun des deux m’a donné envie de faire carrière dans l’enseignement.

Titre : Gokusen
Mangaka : Morimoto Kozueko
Éditeur : Kazé

Mikako dans Gokinjo, une vie de Quartier

En réalité, beaucoup de personnages d’Ai Yazawa m’ont inspiré comme bien entendu, Nana Osaki. Mais Miwako a eu un impact bien différent sur moi à une époque où je dessinais beaucoup.

Passionnée et travailleuse, Mikako est LA star de son lycée spécialisé dans la mode. Perturbée par le divorce de ses parents durant l’enfance, elle est sauvée par l’amitié que lui porte son voisin Tsutomu.

Titre : Gokinjo, une vie de quartier
Mangaka : Ai Yazawa
Éditeur : Delcourt

Femmes inspirantes Shojo/Josei 3 : celles qui cherchent leurs voies

Keito dans Cat Street

J’ai oublié le nombre de fois où j’ai lu Cat Street tellement le personnage de Keito (et en réalité toute la clique) m’a intrigué.

Keito est une ancienne enfant star qui a arrêté sa carrière suite à un traumatisme lors d’une représentation théâtrale. Par la suite, elle se referme complètement sur elle-même et devient une “Hikikomori”.

Elle va faire la rencontre d’un directeur d’école spécialisé dans la réinsertion d’enfant qui ont décroché du système scolaire. Avec le soutien de ses amis, mais surtout grâce à sa force de caractère, elle va retrouver sa voix/voie trouvée trop tôt.

Titre : Cat Street
Mangaka :
Éditeur : Kana

Shoko dans Dites-moi que j’existe

Shôko a 18 ans, vit chez ses parents et ne sait pas ce qu’elle veut faire dans sa vie. Sa mère n’a d’yeux que pour son frère et son petit ami la trompe. Lors d’une réunion d’ancien élève, elle va retrouver une ancienne camarade de classe devenue aujourd’hui une mangaka à succès.

Le personnage de Shôko me touche, car elle manque de confiance en elle et cherche à être aimée par les autres. Elle se rendra compte bien assez vite que le bonheur ne peut pas toujours venir des autres.

Titre : Dites-moi que j’existe
Mangaka : Ryo Ikuemi
Éditeur : Panini

Héroïnes inspirantes Shojo 4 : les dures à cuire

Sarasa dans Basara

Sarasa est le personnage qui a ravivé ma passion pour les mangas à l’époque. Elle n’hésite pas à prendre la place de son grand-frère afin de réaliser la prophétie de leur naissance.

Son histoire est tragique, mais Sarasa est courageuse et pleine de ressources. Elle mettra sa personnalité en retrait, au risque de souffrir, dans le but de venir en aide aux autres.

Titre : Basara
Mangaka : Yumi Tamura (The Queen)
Éditeur : Kana

Yuri Ishtar dans Anatolia Story / Red River

Toujours pas publié en France, Anatolia Story de Shie Shinohara présente l’une des héroïnes les plus badass des shōjos d’aventure.

Suite à un sort, Yuri est envoyé du Japon des années 90 en Anatolie, Turquie en 1500 avant JC. Elle va trouver sa place dans le clan Hittite et devenir la représentation vivante d’Ishtar.

Titre : Red River / Anatolia Stories
Mangaka : Shie Shinohara
Éditeur : AUCUN en France (#scandale)

Kira dans Mars

Elle ressemble un peu à Tohru Honda de Fruits Basket dans le sens où elle a l’air faible, mais que sous ses airs naïfs, elle cache un passé et une force de caractère qui surpasse les autres protagonistes de Mars.

Jeune fille introvertie, Kira est passionnée de peinture. Derrière son caractère de “gentille fille”, elle a un lourd secret qui lui donne un air inquiétant et cache un caractère sombre.

Titre : Mars
Mangaka : Soryo Fuyumi
Éditeur : Panini Manga

Et voilà, j’espère que vous avez apprécié les dix femmes qui m’ont inspiré dans les mangas shōjos et josei !

Maintenant, je suis très curieuse de voir ce que les autres participants du challenge vont partager !

Voici la liste de blogueurs qui ont participé au challenge, n’hésitez pas à regarder leurs modèle shōjos sur le même thème ! 💜 (Mis à jour au fur et à mesure des parutions) :

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