Je commence avec une première critique de la Courtisane d’Edo! J’ai vraiment apprécié ce shojo historique dans les quartiers des plaisirs d’Edo. On tombe rapidement sous le charme de la période et des protagonistes. Akané est un personnage féminin fort qui mérite d’être lu. Les explications historiques tous au long de la série sont complètement les bienvenues !

Résumé de la série

À l’époque d’Edo (1600-1868), Akané, une jeune orpheline issue de la noblesse militaire, décide d’entrer dans le quartier des plaisirs de Yoshiwara suite à l’assassinat de ses parents. Afin de découvrir la vérité sur ce meurtre, elle entre à l’Akebonorô, une maison close de luxe. Là, elle fait la rencontre de Sôsuke, fils d’une grande famille de courtiers en riz de Kuramae. Celui-ci va accélérer son destin et l’aider dans sa quête de vérité. Plein de rebondissement, l’intrigue va nous tenir en haleine jusqu’au dernier tome.

Ma critique sur la Courtisane d’Edo

Je ne connaissais pas du tout Kanoko Sakurakouji, je n’ai jamais lu Black Bird qui est l’un de ses séries les plus connues. Du coup, j’ai commencé la série sans avis particulier et ne savait pas vraiment à quoi m’attendre.

Ce qui m’a attiré de prime abord, c’est le thème pas commun : un manga historique dans les quartiers des plaisirs, parlant potentiellement de la prostitution d’un point de vue féminin. J’ai beaucoup aimé les commentaires explicatifs tous au long de la série qui permettent de comprendre les problématiques de l’époque, des rangs et la politique du pays de l’époque.

Akané est un personnage féminin fort dans un monde et une époque d’hommes. Elle arrive à rassembler un groupe d’allié qui vont l’aider résoudre son enquête… et à trouver l’amour. Malgré un côté parfois pleurnichard, Akané sait ce qu’elle veut et ne se laisse pas (réellement) distraire de son but : retrouver et punir le meurtrier de ses parents, et redonner ses lettres de noblesse à sa famille.

L’histoire d’amour est joliment amenée, et nous sommes d’emblée dans le côté dramatique avec une histoire d’amour impossible.

Sous thème de la série

Important à noter : le manga a le mérite de montrer les enjeux du quartier des plaisirs ainsi que les destins possibles aux femmes courtisanes. Malgré les thèmes sérieux, la série est empreinte d’humour. J’ai aussi été touchée par Asakeno Oïran, la courtisane de plus haut rang de l’établissement. Elle fait partie de ces personnages qui nous montrent la vie des femmes du quartier à l’époque et une des possibles destiné.

Néanmoins, la série se termine un peu vite, avec un dénouement un peu facile par rapport à l’intrigue des derniers tomes.

La Courtisane d’Edo de Kanoko Sakurakouji, est un manga qui nous fait découvrir le monde des courtisanes. On suit leur apprentissage, le petit monde du quartier des plaisirs mais aussi les complots politiques qui régissent ce monde des plaisirs.

Et puis les détails des dessins, les coiffures et les robes sont à tomber… Du love.

Titre : La courtisane d’Edo
Auteur : Kanoko Sakurakouji

Edition : Pika Edition
Collection : Red Light
Série : 12 tomes

Année d’édition : 2018 – 2020
Thèmes: Shojo, Drame, Policier, Romance

Titre original: 青楼オペラ

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